Les essentiels à connaître sur le panneau solaire thermique

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L’énergie solaire est de plus en plus prisée par les particuliers et les professionnels en raison de sa nature inépuisable et renouvelable. Véritable alternative aux énergies fossiles et nucléaires, l’énergie solaire vous permet de produire et de consommer une énergie verte.

Afin d’optimiser la consommation énergétique de votre logement en Nouvelle-Aquitaine, ATSE s’engage à vous procurer tout son savoir-faire pour la concrétisation de votre projet solaire. De l’étude en amont jusqu’à la pose finale de l’installation des panneaux photovoltaïques, notre équipe vous accompagne dans toutes les démarches nécessaires.

Pour information, 3 types de panneaux solaires sont disponibles sur le marché, à savoir les panneaux solaires photovoltaïques et les panneaux solaires thermiques. Dans cet article, vous allez découvrir les spécificités des modèles thermiques, leur fonctionnement, leur pose et leur entretien.

Qu’est-ce qu’un panneau solaire thermique ?

Si le panneau solaire photovoltaïque convertit la lumière du soleil en électricité, le panneau solaire thermique, par contre, transforme le rayonnement solaire en énergie calorifique.

Ce type de panneau est surtout utilisé pour chauffer l’eau des sanitaires et pour le système de chauffage du foyer.

Le rayonnement solaire est capté par les cellules thermiques et la chaleur va être immédiatement absorbée. L’énergie calorifique produite va, ensuite, être donnée à un fluide caloporteur et retransmis vers le chauffe-eau de la maison.  

Vous avez le choix entre plusieurs modules thermiques, en fonction de vos besoins et de vos préférences :

Les capteurs à tubes

Dans le fonctionnement des capteurs à tubes, la chaleur contenue dans le fluide caloporteur circule dans le tube pour être transmise dans le ballon d’eau chaude ou bien dans un second fluide chauffant situé dans un autre tube.

Les capteurs plans vitrés

Ce modèle se présente sous la forme d’un caisson vitré, dans lequel circule le liquide caloporteur. Ce panneau solaire laisse passer les rayons solaires, mais absorbe uniquement les rayons infrarouges, pour une meilleure concentration de la chaleur.

Les capteurs non-vitrés

La structure des capteurs non-vitrés est constituée d’un réseau de tubes en plastique noirs. Ce modèle est surtout employé pour chauffer l’eau des piscines.

Ainsi, la production d’eau chaude grâce à l’énergie solaire est estimée entre 50 et 80 % de la consommation annuelle d’un logement.

Pour ce qui est du système de chauffage, cette production d’énergie verte couvre jusqu’à 60 % de la consommation annuelle.

Même si les panneaux thermiques n’apportent pas une autonomie énergétique totale, ils réduisent votre facture d’électricité de manière significative.

Non seulement, vous allez faire de réelles économies grâce à cette ressource inépuisable, mais vous optez également pour une démarche écologique qui soutient le développement durable.

En optant pour l’installation de panneaux thermiques, vous êtes éligible aux aides et aux subventions octroyées par l’Etat. Effectivement, les exigences de la réglementation thermique 2012 stipulent qu’il faut exploiter une source d’énergie renouvelable ou une solution similaire pour profiter d’un crédit d’impôts et des aides financières.

Pour information, l’ensoleillement moyen en France vous permet d’obtenir tous les avantages de la technologie solaire thermique.

Bien choisir son panneau thermique

Durant la conception de votre projet solaire, vous devez dimensionner vos panneaux thermiques afin que ces derniers puissent correspondre à vos besoins énergétiques. Pour cela, il faut tenir compte de la surface du logement et du nombre de personnes qui y vivent. Ainsi, vous obtiendrez les informations nécessaires sur la puissance adaptée de votre installation thermique par rapport à vos consommations journalières.

Pour une meilleure optimisation du taux de couverture, vous devez également considérer la zone idéale pour poser les panneaux thermiques, à savoir sur toiture ou en façade. Déterminer la situation de pose des capteurs va maximiser le rendement de l’installation thermique, ainsi que la production d’eau chaude.

Pour un rayonnement horizontal en France, l’énergie disponible tourne entre 1 100 et 1 700 kWh/m²/an ; c’est-à-dire une production de 300 à 500 kWh/m²/an en moyenne.

Après avoir pris en considération tous les aspects techniques et financiers, vous pouvez maintenant opter pour une installation thermique standard, pour l’eau chaude uniquement, ou pour une installation thermique combinée pour le chauffage.

Dans la mesure où la production de chaleur n’arrive pas à couvrir les besoins de l’habitation, vous avez la possibilité de combiner l’installation solaire thermique à votre système thermodynamique pour combler le manque d’énergie.

La pose de l’installation solaire thermique

Pour la pose de votre installation solaire thermique, vous pouvez le faire vous-mêmes ou bien faire appel à un installateur certifié.

Les panneaux à faibles puissances sont faciles à installer, car il vous suffit de suivre correctement la notice de pose. En réalisant la pose vous-mêmes, veillez à prendre en compte l’orientation et le degré d’inclinaison des panneaux pour obtenir le meilleur rendement possible.

Si vous n’êtes pas un adepte du DIY ou Do It Yourself, n’hésitez pas à recourir à un professionnel. Chez ATSE, nos techniciens qualifiés RGE et Quali’PV sont aptes à vous offrir des prestations de qualité. Notre équipe saura vous guider dans le choix du matériel idéal et réaliser la pose idéale qui correspond à la configuration de votre logement.

Pour la pose d’une installation solaire thermique, les professionnels de l’installation doivent disposer de la certification Qualisol. C’est la seule garantie qui vous prouve que la personne qui se charge de la pose possède toutes les compétences nécessaires et les assurances obligatoires à la réalisation de ce travail délicat.

L’entretien du panneau solaire thermique

Les panneaux solaires ne nécessitent pas un entretien difficile, car ils sont conçus pour faire face aux conditions extérieures et aux intempéries. Toutefois, il ne faut pas toujours compter sur la pluie pour les nettoyer. En effet, un lavage périodique est de mise pour que les panneaux puissent capter efficacement les rayons solaires. Pour cela, n’hésitez pas à utiliser une eau déminéralisée et une éponge douce.

L’entretien du panneau solaire thermique consiste aussi à vérifier régulièrement la conformité et la pression du système.

Si vous n’avez pas le temps, vous avez la possibilité de souscrire un contrat de maintenance avec une personne ou une société qualifiée. Effectivement, des professionnels peuvent réaliser aisément la vérification et l’entretien de vos capteurs thermiques.

Les démarches à suivre pour la pose d’un capteur thermique

La pose d’une installation solaire thermique ne requiert pas de démarches lassantes, ni de beaucoup de paperasses. Généralement, vous n’avez qu’à déposer une déclaration au préalable auprès de votre mairie.

Cependant, certains acteurs peuvent entrer en scène dans quelques cas de figure :

  • L’Assemblée Générale des copropriétaires, pour un logement géré en copropriété.
  • L’Assemblée des Bâtiments de France, dans le cas d’un site classé.

Si une demande de permis n’est pas utile, d’après la loi, vous devez déposer une déclaration préalable de travaux qui doit inclure :

  • Un plan schématique de chaque élément, suivi de leurs dimensions.
  • Un plan de localisation des capteurs (au sol, sur la toiture ou la façade).
  • Un aperçu des lieux après les travaux de rénovation énergétique.

La réponse à votre demande préalable de travaux peut s’étaler jusqu’à 1 mois. Au-delà de ce délai, si aucune réponse ne vous a été adressée, vous pouvez estimer que la mairie adhère à la réalisation de votre projet.

Dans le cas où une réponse positive vous a été transmise par la mairie, vous devez afficher le récépissé de votre déclaration préalable sur votre logement avant de démarrer les travaux.

Pour information, la mairie a le pouvoir de rejeter votre dossier ou de vous demander de le modifier pour être en accord avec le plan local d’urbanisme ou avec le voisinage.

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